Notre Projet



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Notre projet en quelques lignes :


Au cours d’un voyage à vélo entre la France et l’Argentine, notre projet est un cinéma ambulant qui projette des films en lien avec les énergies renouvelables. Tout au long du voyage, nous serons en contact avec des associations qui travaillent dans le thème des énergies renouvelables. Nous aimerions rencontrer une association dans chaque pays, à commencer par la France.

L’idée est de passer du temps avec les associations afin de découvrir leurs techniques et de pouvoir réaliser un petit documentaire sur leurs actions. Notre cinéma itinérant projettera ensuite les films réalisés afin de créer un débat avec la salle. En montrant les techniques rencontrées dans les pays précédents, la salle pourra à son tour nous faire part de son propre savoir faire en terme d’énergie renouvelable. A la fin du voyage, nous aurons donc un panel  de petits films montrant différentes formes d’énergies renouvelables.


 Les projections s’effectueront au gré des rencontres, dans des écoles, villages ou familles chez qui nous passerons.
Ce projet a des impacts locaux grâce aux liens que nous aurons avec une école maternelle, ainsi qu’avec des professeurs de l’INSA (Institut National des Sciences Appliquées) de Lyon.
Notre projet aura également des répercutions locales grâce aux projections du film que nous réaliserns à notre retour.


Le fonctionnement du Cin'énergie :


Pour les curieux, voici une petite description du fonctionnement du Cin'énergie :

Maylis en train de bricoler le support du vélo avec son grand père
Tout d'abord, nous avons souhaité que l'électricité soit produite directement par une personne du public. Il aurait également été possible d'accumuler de l'énergie pendant notre journée de vélo et de faire fonctionner le vidéo projecteur ensuite, mais il nous a paru plus juste et plus participatif que ce soit le spectateur lui même qui pédale !






La béquille triangulaire du Cin'énergie



Grâce à l'aide du Papy Mercat, nous avons donc créé une grosse béquille triangulaire démontable, dont la base est située à l'arrière du vélo. Cette béquille est réalisée à partir de piquets d'une grosse tente. Elle permet à une personne de l'assistance de pédaler un peu comme sur un vélo d'appartement.










Le Cin'énergie en fonctionnement


La roue arrière du vélo permet d'entraîner une petite roue de trottinette électrique. La différence de taille entre la roue du vélo et la roue de trottinette permet au moteur de tourner plus vite.
La petite roue de trottinette est reliée à un moteur de 100W (également subtilisé sur la même trottinette électrique) par une courroie. Le moteur est utilisé dans notre cas à l'envers, c'est à dire en tant que producteur d'électricité.



Pont de diode

Avant toute chose, le courant passe par un pont de diode, petit élément électronique qui sert notamment à faire en sorte que le courant ne circule que dans un sens (sinon le moteur ferait tourner la roue arrière du vélo en sens inverse avant même que le cycliste n'ait commencé à pédaler !)






Batteries
L'électricité produite est ensuite stockée dans deux batteries de 12V soit un total de 24V. Ces batteries sont des batteries au plomb, un peu plus lourdes, mais à priori plus résistantes aux charges et décharges ainsi qu'aux variations d'intensité de charge (cycliste pédalant fort puis moins fort) que leurs consœurs les batteries Lithium-ion. Ces batteries servent de batteries tampons grâce auxquelles si le cycliste fatigué désire changer, le vidéo projecteur ne s'arrête pas au milieu d'une projection. Les batteries permettent également d'assurer la stabilité du courant de sortie.




Convertisseur
En effet, le convertisseur qui est branché ensuite est assez fragile et ne supporte pas du tout les variations d'intensité (on a fait l'essai en branchant le convertisseur directement après le pont de diodes et notre brave convertisseur, après nous avoir averties par un cri strident, a terminé en fumées !). Il s'agit d'un convertisseur 24V-220V, utilisé habituellement par les camionneurs pour brancher sur un allume cigare. Nous nous sommes posé la question de prendre ou non ce convertisseur étant donné qu'il représente une conversion et donc une perte de rendement, mais il nous a paru très utile malgré son poids pour la simple et bonne raison qu'il est possible de brancher en sortie n'importe quel appareil avec prise USB ou prise classique. Pas besoin de s'embêter à savoir si l'ordinateur se branche en 19V et le vidéo projecteur en 16 !


Nous avons choisi le projecteur PicoPix 3410 de chez Phillips. Un peu moins lumineux (100 lumens) que celui que nous avions repéré auparavant, la qualité de l'image est néanmoins tout a fait correcte et nous permet d'obtenir un écran de 3 mètres de diagonale, ce qui est suffisant pour l'usage que nous en ferons. L'énorme avantage du PicoPix est sa taille imbattable mais aussi sa faible consommation (26W). C'est à dire que théoriquement, si le cycliste pédale bien, non seulement il doit permettre au vidéo projecteur de fonctionner, mais également de le recharger !
Les plus pragmatiques nous diront : "C'est bien beau votre Cin'énergie, mais ça doit faire du bruit ! Pas top pour voir un film !" En effet, le Cin'énergie en action n'est pas très discret, nous nous sommes donc pourvues d'enceintes JBL Flip 2, de quoi arroser les oreilles des spectateurs de 86 dB, et ne consommant que 12W.


Etant donné que nous souhaitons réaliser et monter des films pendant le voyage, il nous est indispensable d'emmener dans nos sacoches l'ordinateur et le matériel de photo/vidéo/son de Lucia. Du matériel lourd et fragile dont on va devoir faire attention...
Le vélo de Lucia maintenant producteur d'énergie